C’est le moment de faire la fête ! Qu’il s’agisse d’un anniversaire, d’une fête ou simplement d’un jour spécial, vous voulez célébrer avec style. Offrez à vos invités quelque chose dont ils se souviendront avec un alléchant gâteau marbré maison à la vanille et au chocolat. Il s’agit d’une recette facile que n’importe quel boulanger peut réaliser avec peu de difficultés. Oui, même les débutants peuvent préparer ce délicieux dessert. Tout ce dont vous avez besoin, ce sont des compétences de base en pâtisserie et quelques outils simples. On vous dit tout dans les prochaines lignes.
Un gâteau marbré au chocolat et à la vanille est un choix de gâteau très populaire pour les fêtes d’anniversaire. Il a deux saveurs et deux textures différentes, ce qui en fait un gâteau très intéressant et attrayant à servir. Les principaux ingrédients de ce gâteau sont le beurre, le sucre, les œufs, le cacao en poudre et l’extrait de vanille. Pour rendre le gâteau plus intéressant, vous pouvez ajouter des pépites de chocolat ou de vanille à la pâte. Vous pouvez également ajouter des décorations colorées comme des paillettes ou des bonbons sur le dessus du gâteau.
Ce type de gâteau est généralement servi lors des fêtes d’anniversaire en raison de son attrait pour les enfants comme pour les adultes. Il est préférable de préparer ce gâteau à l’avance, car il est long à cuire. Si vous avez besoin d’aide pour préparer ce dessert, visitez valrhona-ensemble.fr.
Le chocolat et la vanille sont une combinaison classique qui fonctionne bien dans presque tous les gâteaux. Dans cette recette marbrée, le chocolat et la vanille sont utilisés pour créer un doux effet marbré sur le dessus du gâteau. Le résultat est une gâterie savoureuse avec une belle apparence. Pour sa réalisation, vous aurez besoin d’un moule à gâteau des anges, d’une spatule décalée, d’un couteau dentelé et de quelques bols.
Les gâteaux marbrés sont très populaires dans les boulangeries et dans les pâtisseries, car ils sont très beaux. Les gâteaux marbrés peuvent être réalisés à partir de divers ingrédients, dont la farine, les œufs, le bicarbonate de soude, la levure chimique et l’extrait de vanille. La clé pour réaliser un cake marbré est de garder la pâte lisse et de la verser en douceur sur le moule. Vous pouvez également ajouter des paillettes comestibles à votre pâte pour lui donner un éclat supplémentaire !
En plus d’être beaux, les gâteaux marbrés sont également délicieux ! Ils peuvent être servis avec une variété de garnitures telles que des paillettes, de la confiture ou du glaçage. Certaines personnes aiment les manger nature ou avec une petite boule de glace sur le dessus. Quelle que soit la garniture avec laquelle vous décidez de servir votre gâteau marbré, assurez-vous qu’elle se marie bien avec le reste du gâteau !
Faire un gâteau marbré chocolat-vanille est un excellent moyen d’ajouter un peu de saveur de vanille et de chocolat sans dominer le mélange. Les deux ingrédients les plus courants sont le sucre brun et la poudre de cacao. Vous pouvez utiliser quelques types de sucre différents, mais le sucre brun fonctionne mieux pour cette recette de cake marbré. Le processus de préparation des gâteaux marbrés à la vanille et au chocolat demande un peu de planification, car il nécessite des recettes distinctes.
Tout d’abord, assurez-vous d’utiliser des ingrédients de qualité ! Il faut utiliser un chocolat de qualité et une gousse de vanille bien vieillie (retirer les graines et laisser reposer sur le comptoir).
La pâte doit être très simple. Mettez tout dans un bol (sauf les pépites de chocolat) et fouettez jusqu’à obtenir une pâte lisse. N’en faites pas trop, sinon votre gâteau risque de s’effondrer. Le résultat doit être lisse, crémeux et léger, et non sec ou dense. Placez la pâte dans un moule et étalez-la uniformément. Étalez un peu de glaçage sur le dessus et placez du glaçage supplémentaire sur le côté. Couvrez soigneusement le moule avec du papier d’aluminium afin que l’air ne s’échappe pas et que le gâteau ne se dessèche pas. Faire cuire au four à 180F pendant 60 min, retirer du four et laisser refroidir complètement avant d’enlever le papier d’aluminium et faire votre glaçage. Veillez à utiliser un couteau pour couper le gâteau sans le briser en morceaux.
Pour un dessert facile et impressionnant, décorez votre gâteau marbré au chocolat et à la vanille avec une ganache au chocolat faite maison. Vous pouvez décorer votre gâteau de deux façons : à la main (ce qui prend une éternité) ou avec un batteur sur socle (ce qui est plus rapide). Il est plus facile de faire les deux à la main puisque vous avez plus de contrôle sur le glaçage. Pour le faire à la main, il suffit d’étaler une fine couche de glaçage sur le dessus de votre gâteau. Ensuite, prenez un morceau de gâteau à la fois et placez-le sur le glaçage, en laissant le glaçage s’égoutter et créer des tourbillons.
La tequila sunrise est un cocktail à base de tequila, de jus d’orange et de sirop de grenadine. Cette recette a été créée à l’initiative de Gene Sulit, barman au Biltmore Arizona à Phoenix, au début des années 1940. À l’époque, il l’a fabriqué dans le but de satisfaire un client, amateur de cette boisson. Autrefois, elle était concoctée avec de l’eau gazeuse, du jus de citron, de la crème de cassis et de la tequila. Ce sont Bobby Lazoff et Billy Rice, deux jeunes barmans au restaurant Trident à Sausalito qui ont inventé cette version moderne de tequila. Vous pouvez la boire partout et en toute occasion : chez vous, dans les night-clubs, lors des soirées, et ce, entre amis ou en famille.
Pour réaliser un cocktail de tequila sunrise, vous avez besoin de 6 cl de tequila, de 12 cl de jus d’orange, de 2 cl de sirop de grenadine, des glaçons, d’une rondelle de citron et d’une feuille de menthe. Cette dernière peut être remplacée par un cerise marasquin. À titre de rappel, la tequila est une boisson alcoolisée produite à partir d’une plante nommée Agave tequilana au Mexique. Tandis que la grenadine est un sirop de couleur rouge à base de pulpe de grenade. Elle est la principale responsable du lever de soleil rouge dans la boisson. Les glaçons, quant à eux, servent à rafraîchir le cocktail. La rondelle de citron et la feuille de menthe sont utilisées pour la décoration.
La quantité de ces ingrédients peut changer en fonction du nombre de personnes. Vous pouvez changer certains d’entre eux pour avoir les différentes variantes. Sachez que de nombreuses autres recettes sont encore disponibles sur www.recettes-saveurs.fr.
Pour préparer cette tequila, prenez un verre long drink et mettez-y les glaçons. Vous pouvez, par la suite, verser la tequila, puis le jus d’orange. Remuez doucement. Ajoutez lentement le sirop de grenadine en vérifiant que le sirop tombe bien au fond du verre. Ne la versez pas au milieu du verre pour éviter que les couleurs se mélangent. Il est le grand temps de bien mélanger le cocktail à l’aide d’une cuillère jusqu’à obtenir le fameux couché de soleil. Découpez l’orange en tranches et prenez une rondelle, puis, faites une petite incise dans la tranche et posez-la sur le bord du verre. Mettez votre feuille de menthe ou cerise à côté du citron. Décorez-le avec un petit parapluie et votre cocktail est prêt. Ainsi, vous aurez une belle présentation et votre boisson sera encore plus appréciée par chacun de vos clients.
La préparation de cette boisson est très simple. Elle ne vous prend que 5 à 10 min de votre temps. En tout cas, il est impératif de bien respecter les quantités de chaque ingrédient et les différentes étapes à suivre.
Ce type de cocktail possède de nombreuses variantes. Libre à vous donc de trouver les ingrédients à mélanger avec les composants basiques de la tequila sunrise. À titre d’exemple, pour apérol sunrise, la grenadine est remplacée par de la liqueur d’orange. La tequila est changée en vodka dans la russian sunrise. Le brandy mûr et la campari prennent la place de la grenadine dans la tequila sunset et l’enamorada sunrise. Vous pouvez aussi utiliser de la limonade, au lieu de la tequila dans le cocktail red sea sunrise. Il vous est encore possible de troquer la tequila par le rhum pour concocter un bon caribbean sunrise, une autre boisson rafraîchissante.
Si vous voulez déguster la tequila cocktail, il vous faut 3 cl de tequila, 1 trait de grenadine et 20 cl de jus d’orange. Pour ce qui est de la préparation, versez dans un verre assez haut la tequila ainsi que le jus d’orange et le trait de grenadine.
Il existe des différents types de tequila sunrise. L’on peut citer la version sans alcool. Côté préparation, vous avez besoin de ½ de tasse de jus d’ananas, de 1/3 de tasse de jus d’orange, 2 cuillères à soupe de sirop de grenadine, d’ananas surgelés au goût, des glaçons et 1 lime. Prenez un robot mélangeur, puis, pilez les ananas surgelés avec ¼ tasse de jus d’ananas. Versez dans un verre la grenadine, avant de presser le jus de la lime. Ajoutez le jus d’orange et le jus d’ananas. Comblez le tout avec des glaçons pour en finir.
Pour la tequila thermonix, les ingrédients nécessaires, afin de réaliser ce cocktail sont 1 L de jus de citron, ¼ bouteille tequila, 100 g de sirop de canne à sucre et 1 trait sirop de grenadine. En ce qui concerne la préparation, mettez le jus d’orange, la tequila et le sucre de canne dans un bol, ensuite mélangez. Versez-le mélange dans un verre avec de la glace pilée et faites couler le long d’une paille un trait de sirop de grenadine qui va descendre jusqu’au fond pour faire le beau dégradé.
La France est très connue pour la qualité de sa cuisine. Sa gastronomie compte parmi les meilleurs sur le plan international et fait partie du patrimoine immatériel de l’UNESCO. Au fil des années, elle a connu une forte évolution qui la rend encore meilleure. Elle est très appréciée, des petits aux grands restaurants, et propose des spécialités culinaires françaises. C’est une cuisine spéciale qui met l’accent sur la qualité du plat et la présentation.
La gastronomie française regroupe le plaisir de manger et l’art de la table. Effectivement, les moments passés à table sont très importants en France. Un culte spécial tourne autour de la cuisine et des plats français.
Que ce soit les apprentis cuisiniers ou les chefs étoilés, chacun apporte sa part d’évolution dans la façon de préparer les plats sans se détourner des règles de base. C’est ainsi que l’on considère la gastronomie française comme un grand domaine de diversité. La cuisine française et le repas à la française sont les deux éléments indissociables de la gastronomie française.
La cuisine française est un vrai art. Les chefs sont de grands artistes qui travaillent sous pression pour mener à bien leur plat. Effectivement, on attribue des notes et des étoiles à chaque restaurant pour évaluer sa capacité à cuisiner à la Française.
Par ailleurs, le repas à la française est une manière d’organiser les services pour présenter plusieurs plats. Il y a une structure bien définie qui spécifie le repas à la française. Tout d’abord, il y a l’entrée, ensuite la résistance suivie des fromages, il se termine par les desserts. Il y a une véritable gradation des saveurs. Les vins sont aussi les éléments essentiels de la gastronomie française. Le tout est présenté sur une table parfaitement décorée. Pour avoir plus d’informations, visitez www.gastronomie-et-traditions.fr.
La gastronomie française est très riche, vaste et diverse. Il s’agit d’une spécialité qui a existé depuis plusieurs années et qui n’a cessé d’évoluer. De nombreuses spécialités culinaires françaises sont représentées par des plats typiques. Les autres ingrédients les plus utilisés sont le foie gras, le foie, l’agneau et le veau.
Si la gastronomie française connaît une renommée internationale en ce moment, il y a plusieurs raisons. Déjà, elle présente une très grande diversité et a peu de limites. Cela se manifeste par le style en général, les ingrédients utilisés ainsi que la préparation de la recette elle-même. Les chefs ne cessent les recherches d’innovations pour améliorer les plats.
Quand on revient à l’origine, on remarque que l’art culinaire français varie en fonction des régions. La recette peut rester inchangée dans la base, mais chaque province a ses façons de préparer un plat et de le présenter.
Par contre, le vin et les fromages sont les principaux éléments qui différencient la gastronomie française. Ils font partie de l’œuvre culinaire du pays.
La gastronomie française est connue pour son raffinement, sa qualité, son élégance. C’est une cuisine de luxe qui rassemble une richesse culinaire spécifique. Elle est mondialement reconnue pour ses spécialités culinaires françaises. Les chefs renommés sont créatifs et sont très rigoureux vis-à-vis de l’esthétique du plat qui représente le pays entier.
En plus de cela, l’histoire de la gastronomie et ses traditions lui permettent d’avoir une place importante parmi ceux des autres pays du monde. Ainsi, elle s’invite dans les restaurants des pays du monde.
Certes, elle peut être plus coûteuse, mais cela n’empêche pas les touristes et les étrangers de l’apprécier. La gastronomie française est maintenant devenue internationale.
Préchauffez le four à 210°C.
Faire fondre dans une casserole, à feu doux, le beurre, le miel, la coriandre concassée, les graines de vanille. Saler et poivrer.
Dans une poêle, à l’huile d’olive, faites dorer de tous côtés le filet mignon puis le déposer dans un plat allant au four. Le napper de la préparation au miel et le mettre au four. Cuire 30 minutes en arrosant régulièrement de sauce .
Cuire les patates douces à la vapeur et réservez.
Quelques minutes avant la fin de la cuisson de la viande, mettez le four en position grill pour faire caraméliser le morceau.
Découper la viande en tranches et la servir accompagner de la sauce délicieuse.
En fait ce n’est pas du boeuf thaï mais du boeuf indonésien… sauf que je trouvais que « boeuf thaï » ça sonnait bien.
Voilà une recette qui risque fort de devenir un classique chez moi tant elle est simple, efficace et vraiment délicieuse. Pour l’adapter parfaitement à mon nouveau mode d’alimentation à l’essai, dont je parlerai très bientôt, il suffira de ne pas l’accompagner de riz et de m’assurer que le boeuf est de très bonne qualité, pourquoi pas bio.
Dans la recette de base il y du piment thaï et une feuille de laurier, j’ai dû faire sans et c’était très vraiment très bon mais je pense qu’avec le piment ça doit être génial. Ce plat est fin, beaucoup plus fin et nuancé que les « curry-coco » qu’on connaît par coeur. Vous DEVEZ essayer.
Mixez ensemble les ingrédients de la pâte. Claude Olivier nous explique qu’en pâte ils donnent plus de goût.
Dans un wok, faire chauffer un peu d’huile, y faire revenir la pâte jusqu’à ce qu’elle devienne odorante. Ajouter ensuite le bœuf coupé en fines tranches, saisir sur feu vif.
Ajouter pour finir la crème de coco additionnée d’eau et la feuille de laurier, baisser le feu et laisser mijoter jusqu’à quasi complète réduction de la sauce
Voilà un article qui fera encore froncer les sourcils des égarés qui se retrouvent sur mon blog après avoir tapé « ambroisie allergie » sur google. C’est par dizaines qu’ils échouent ici aux beaux jours, désespérément à la recherche d’infos sur cette fichue plante qui leur gâche la vie ou qui pullule dans leur jardin et je les salue chaleureusement et rapidement avant qu’ils ne fuient, en jurant contre moi et mon blog au nom trompeur.
C’est fou ce que les gens tapent sur google pour se retrouver ici. Quelques perles récemment tapées, en l’état:
Il y a, comme le terme de recherche « Ambroisie allergie » le montre, les paumés, avec par exemple « dessin bloc operatoire » ou « faire pipi au restaurant » (mais oui, comment faire une chose pareille?), « phrase pour offrir de la nourriture » (l’internaute aura-t-il trouvé satisfaction?), » topinambour factory » (usine à gaz?), l’excellent » j’m enerve » (moi aussi, souvent) ou le déroutant « je pète et je boude » (alors vas-t-en)
Il y a les exigeants: « très très bon gateaux » ou encore: » les plus bon gateaux et facile a faire » (exigeant, l’internaute, mais pas sur le français…). Il y a les curieux qui pensent que tout se découvre sur internet: « quel goût ont les blettes », » qu’st ce qu’un topinanbour ».
Ceux qui m’épatent ce sont les aventuriers de la cuisine : « chocolat roquefort » (=repousser les limites). « gateau chou rouge chocolat » (oulà !! ), « dessert au saumon » (non merci :), « riz oeuf fromage rape » (re-non merci), « fumer ambroisie » (fumer de l’ambroisie, je suis partante, ou est-ce fumer dans le sens « j’vais t’fumer »… qq un veut tuer le blog ?)
Assez!
Je ne suis pas fan des salades de fruits. Je suis bien trop gourmande pour me rabaisser à cela. Mais il est vrai que les rares fois où j’en mange une, je trouve toujours cela bon, comme celle d’une certaine soirée à Lorient à la Toussaint, délicieuse…. oui ça date, mais j’ai dit que j’en mangeais rarement. Une fois par an environ. Donc, avec celle que je vous présente aujourd’hui, j’ai atteint mon quota pour 2012. Prochaine salade de fruits: pas avant janvier 2013.
Mais comment me suis-je retrouvée à faire cette salade et à la mettre sur le blog si ce n’est pas mon truc? Eh bien pour son nom: Ambroisie. Rien que pour le nom… je devais la faire.
En parlant de choses qui s’appellent Ambroisie, à part mon illustre blog, j’ai récemment testé un resto à Quimper qui porte le même nom. Cet établissement n’a décidément pas volé sa toute fraîche étoile au Michelin car la cuisine y est d’une finesse éblouissante. Je le conseille d’autant plus si vous êtes aveugle car la déco y est assez déplaisante. Mais bon, si vous êtes aveugle vous n’êtes pas en train de lire cela. Enfin enfin. Le resto est à recommander chaleureusement et mérite son nom d’Ambroisie.
2 pamplemousses roses – 3 oranges Navel – 4 oranges sanguines – 4 kumquats – une petite boîte d’ananas en morceaux – des copeaux de noix de coco (le plus naturel possible = meilleur) – du sucre éventuellement.
Avec un couteau à dents, coupez chaque extrémités ds pamplemousses et oranges et pelez-les. Ayez soin d’ôter un maximum de peau blanche. Au-dessus d’un saladier, sectionnez les pamplemousses en quartiers en coupant entre les membranes. Avant de jeter les carcasses de pamplemousses, pressez-les au-dessus du saladier pour ne pas perdre de jus.
Coupez les oranges dans la largeur en tranches fines. Ajoutez-les dans la saladier ainsi que l’ananas. Coupez les kumquats en tranches les plus fines possibles. Mélangez soigneusement toutes ces agrumes sans les briser. Ajoutez du sucre seulement si c’est trop acide. Au moment de servir, parsemez des copeaux de noix de coco.
Pour une belle poelée : 2 verres de riz pour paella – 1 oignon – 1 gousse d’ail – 1/2 aubergine – ½ boite de pulpe de tomates – une dizaine de tranche de speck et/ou coppa, 1/2 chorizo – 7 verres de bouillon de légume – roquette – paprika – thym – huile d’olive – sel, poivre.
Hachez fin l’oignon et l’ail. Dans une poêle (qui ne doit pas être en fonte, nous dit la Francesa), faites suer l’oignon à feu doux avec 2 cuillère à soupe d’huile d’olive. Quand l’oignon est translucide, rajoutez l’ail, mélangez, augmentez le feu, rajouter 1 cuillère à soupe de paprika, bien mélanger et dès que l’ail danse et avant qu’il ne colore (sinon il devient amer) versez la purée de tomate, sel, poivre et le thym puis laisser mijoter à feu moyen pour que le sofrito réduise de moitié.
Faire frémir le bouillon.
Augmentez le feu sous le sofrito, puis jetez le riz et l’incorporer pendant une minute au sofrito sans cesser de mélanger à la spatule.
Disposez les aubergines sur le riz puis couvrir avec environ la moitié du bouillon.
Portez à ébullition, dès que la préparation bout, mélanger avec la spatule en bois puis baisser le feu de façon à maintenir un frémissement à la surface. Laissez cuire ainsi 16/18 minutes et ne mélangez sous aucun prétexte : le riz en cuisant doit absorber uniformément le liquide.
Vérifier la cuisson du riz : le coeur du grain doit rester al dente. Si le riz n’est pas assez cuit, répartir un peu de bouillon sur toute la surface de la préparation et prolonger la cuisson à feu doux jusqu’à un résultat satisfaisant.
Vers la fin de la cuisson: Passez quelques minutes à la poêle les tranches de speck ou coppa et le chorizo. ¨Puis disposez ces tranches sur le plat de paella avec la roquette.
Mettez les feuilles gélatine dans un bol d’eau froide. Dans une casserole, versez la crème, le sucre puis ouvrez la gousse de vanille et grattez les grains. Chauffez ce mélange sur feu moyen et laissez frémir quelques instants. Hors du feu, ajouter la gélatine essorée. Versez dans les ramequins et laissez refroidir. Mes crèmes sont restées au frigo environ 2 heures.
Dimanche gris d’avant Noël. Gris mais plein de chaleur, de calme et de douceur. Le chat qui fait la sieste près du radiateur, sous la fenêtre avec les petits rennes collés à la vitre. La petite déco de Noël, sobre. Le grand calme avant la tempête de Noël. J’adore Noël. Dommage cette année il n’y aura pas de neige. Allez, on sort la dinette.
J’adore les « petits noëls ». Ceux qu’on fait un peu en secret, plutôt avant le 24 décembre, avant le fois gras, les bises, les cadeaux, les mercis. Ce petit repas-là, avec ses jolis couverts et son morceau de canard, avait un avant-goût de fête.
Coupez les panais en morceaux et faire cuire dans l’eau. Arrêtez la cuisson quand ils sont tendres. Jetez l’eau et écrasez les panais avec un peu de crème liquide, jusqu’à ce que le consistance vous plaise. Réservez.
Moulez le poivre. Faites revenir l’oignon avec le beurre dans une poêle. Quand il est bien translucide, ajoutez le poivre fraîchement moulu et de l’eau. Portez à ébullition et ajoutez la crème liquide. Laissez réduire puis ajouter le citron. Salez.
Taillader joliment la face graisseuse des filets et déposez-les dans une poêle bien chaude, sans matière grasse. Laisser cuire 10 minutes sans rien toucher. Jeter la graisse fondue, retournez les filets et cuire 5 minutes. En fin de cuisson déposez les filets sur la planche à découper et attendez un peu avant de les découper en tranches.
Il n’a pourtant pas un physique de star, ce topinambour, avec ses drôles d’excroissances, l’aspect écaillé de sa peau, sa couleur maronnasse-violine et ses quelques poiles drus qui sortent du bout. Rien à voir avec le très canon chou-rouge ou le chou-chinois et sa superbe chevelure. Son nom ne l’avantage pas nom plus Topinambour, on entend « taupe », « bourre », « tambour »… rien de très attirant, contrairement aux choux (chouchou, choupinou, chouquette…). Bref, il est normal de ne pas avoir envie de se frotter au topinambour, et pourtant, qui s’y frotte s’y attache car il est délicieux.
Alors séduit? Alors voici une magnifique recette de potage. C’est une recette que j’ai faite plusieurs fois cet hiver et je suis toujours aussi enthousiaste.
Pour 700g de Topinambours (4 personnes): 5 cuillères à soupe de noisettes – les topis – 400mL de bouillon de volaille – 200mL de crème (de soja) – Sel & Poivre – un filet d’huile de noisettes (ou pas).
Préchauffer le four à 170°C, y faire dorer les noisettes 15 minutes.
Eplucher les topinambours à l’économe, les rincer sous l’eau fraîche et les découper en gros morceaux et faire cuire dans l’eau avec le bouillon de volaille, avec une pincée de bicarbonate de soude (pour eviter l’effet gonflette du topi) jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Mixer puis ajouter le crème de soja. Mélanger. Maintenir au chaud dans une casserole sur feu moyen/doux. Servir la soupe dans des bols, ajouter un filet d’huile de noisettes et saupoudrer de noisettes grillées légèrement concassées. Les invités s’emparent de leur cuillère à soupe…. roulement de tambour.
La partie de pêche a eu lieu dans le supermarché du coin. Mais on ne le dit pas. Parce que c’est moins charmant
Sauf avec mon cousin Seb, quand on était petit, lors de nos vacances sur la côte bigoudenne, je ne suis jamais allée à la pêche. Mais je crois que j’aimerais bien. J’aimerais bien couler des heures paisibles au bord de l’eau, dans un petit fauteuil pliable, entourée de verdure, un panier à pique-nique avec une bonne bouteille et des petites choses à pique-niquer préparées la veille, un recueil de poèmes, une pipe à crack (mais non, enfin!)… J’aimerais bien tout ça. Depuis que je me suis mise à écrire cet article c’est même devenu mon rêve. C’est juste que j’aurais peur de faire mal au poisson. Il faudra que je l’assomme très vite. (ne pas oublier d’emporter un gourdin dans le panier à pique-nique , pour ne pas à avoir à utiliser la bouteille de vin comme tel). Quelqu’un veut venir à la pêche avec moi ?
Avant, quand je croisais des pêcheurs en promenant le chien, au bord de la rivière, à Ménilles, je me demandais comment on pouvait rester des heures à attendre le poisson en silence. Maintenant ça me paraît non seulement faisable mais très désirable. J’ai dû vieillir. Mon grand-père était marin-pêcheur, son chalutier s’appelait le Réséda. Mon arrière grand-père aussi était pêcheur (lui, son bateau c’était Lénine, ouais ouais). Je me dis que je dois bien avoir ça dans les gènes (de quoi, la pêche ou le communisme?? Peut-être bien les deux, mon capitaine!^^)
Une fois dans ma vie j’ai vu ma mère manier le haddock. Ce n’était pas un poisson courant chez nous. Elle l’avait alors cuit dans du lait, ce qui m’avait alors paru bien étrange. Du poisson dans du lait… je pensais que c’était un vieux truc de bigouden, à classer avec les autres curiosités culinaires traditionnelles de ma famille, entre le gros guin et les kuigns et la soupe de café…). En fait ce doit être un mode de cuisson courant car je l’ai retrouvé dans le dernier numéro de Saveur.
Un cube de bouillon de légumes (dilué dans un litre d’eau bouillante) – de 700g de céleri rave – 3 pommes de terres moyennes – le jus d’un 1/2 citron – 15 cl de lait – 240g de haddock fumé et 30 cl de lait pour le cuire –
Epluchez et coupez en morceaux le céleri et les pommes de terre. Dans une cocotte mettre à cuire le céleri dans le bouillon de légumes. Ajouter les pommes de terre au bout de 10 minutes. Laissez cuire encore 20 minutes. Pendant ce temps cuire le haddock dans le lait pendant 10 minutes puis détachez la peau du poisson et coupez-le en morceaux. Quand les légumes sont moelleux mixez-les puis ajoutez le lait. Goûtez et rectifier l’assaisonnement. Versez dans les assiettes et ajoutez les morceaux de haddock.
On se déchaîne sur ce blog en cette fin d’année 2012… dites-donc! Deux articles à une semaine d’intervalles. Wouaw wouaw… quel enthousiasme, après 5 mois d’inactivité. Je ne l’explique pas vraiment. C’est ainsi.
De retour à la maison, des cadeaux disséminés à droite à gauche, des photos à trier, mon sang momentanément changé en champagne, mon teint bruni par la consommation de chocolats, mon foie transformé en foie gras… aaah les fêtes. Heureusement qu’on a cet événement une fois par an pour se décrasser un bon coup. Rien ne vaut quelques jours d’excès, je trouve. Quel bonheur.
En attendant le deuxième effet kiss cool (oui, il va bien falloir faire la deuxième fête maintenant), je passe par la case sobriété avec un petit potage au potimarron. Le potimarron j’adore. Je deviens vite folle-dingue quand j’en vois. Je me contenterais bien d’un met aussi simple pour le deuxième réveillon. Ni champagne, ni foie gras. Un petit potage. Ca me tente. J’aime pas les 31 décembre en grand tralala. Et on se réveille super tard avec la tête lourde comme une enclume, fantastique façon de commencer l’année! En plus j’ai pas envie de passer en 2013. Je me suis trop amusée en 2012, j’y resterais bien.
Inspiré de la recette de Laurence Salomon dans son livre « Ceci n’est pas un régime ». Un potage consistant. Peut faire office d’entrée s’il est servi en petite dose. La recette est avec du potiron et non du potimarron. Je n’avais qu’un potimarron sous la main mais à choisir je la referais avec du potiron car c’est un peu du gâchis de potimarron: ça casse un peu le petit goût de châtaigne. Un potiron est bien suffisant.
Coupez le potimarron en morceaux et faire cuire avec 2 verres d’eau et a curry. Pas besoin d’enlever le peau du potimarron, vous savez, elle devient fondante à la cuisson. Quand le potimarron est mou, ajoutez l’ail émincé et du sel. Mixez avec la chair de l’avocat, donnez un tour de moulin à poivre et servez.
L’été j’ai horreur de la plage. Je me force à y aller, une fois par an peut-être, pour honorer mon héritage bigouden ou pour faire comme les autres. Je trouve que ce n’est pas un endroit confortable, ma serviette n’est jamais bien mise, je lutte poser ma tête harmonieusement, je n’arrive pas à lire (parce que position inconfortable), il y a du sable qui vole, souvent du vent, le bruit irrégulier de la mer mêlé aux cris des voisins, quand on s’endort on le regrette amèrement au réveil, on a trop chaud ou trop froid, qu’on se baigne ou pas on se retrouve tout poisseux et c’est douche inévitable au retour… bref, je suis une grincheuse de la plage.
Le temps dont souffrait la Bretagne (et une bonne partie de la France si je ne m’abuse) n’était donc pas une tragédie pour moi : la plage ne me manquait pas. Ok, ok, je dormais avec deux couvertures et un edredon… Mais l’impossibilité d’aller à la plage ne me gênait pas vraiment. Moi, ce qui me gênait le plus, c’était l’absence d’apéro au soleil.
Mais revoilà le soleil! La Bretagne retrouve le sourire, les touristes aussi, ils vont pouvoir glander tout l’aprèm sur la plage. Le plein de vitamines D, moi, je le ferai à l’heure de l’apéro. Et puis d’une pierre deux coups, je ferai le plein de vitamine A et d’acide folique en même temps, grâce au celeri branche, ma nouvelle folie (acide folique, folie.. même famille sans doute ;)). Je le prends bio, pour ne pas déguster les bon pesticides qui accompagnent le céleri conventionnel, et je l’accompagne d’une petite pâte à l’aubergine, absolument divine et très rapide à préparer et vous avez intérêt à vite l’essayer.
recette de David Tanis, dans A platter of Figs, le livre culinaire qui m’inspire le plus.
Faire griller les aubergines en les retournant de temps en temps. Leur peau doit être noircie et la chair tendre. Laisser refroidir puis les mixer. Ajouter sel, poivre, jus de citron, câpres, ail, persil et ciboulette. Ajouter progressivement l’huile d’olive. Goûter et ajustez l’assaisonnement.
Réservez au frais jusqu’au moment de servir et accompagnez de tomates cerises, gressinis et céleri branche bien-sûr.
Cinq fruits et légumes par jour? Certainement pas. Il faudrait que je me restreigne. Ou alors 5 kilos de fruits et légumes par jour. Dans ce cas, oui, je me plie à l’adage moderne.
Quel bonheur d’habiter à la campagne et de pouvoir cueillir des fruits tous les jours! Je suis folle-dingue de la campagne en été. Cet été, j’ai mis dans ma voiture une paire de ciseaux, pour faire des bouquets de fleurs et aussi une boîte en plastique… on ne sait jamais, ça pourrait servir. Un des moments les plus attendus de la semaine est quand je vais chez Alex le maraîcher et que je fais un détour par les toutes petites routes pour repérer les mûres. Depuis quelques temps, tous les matins je fait la même promenade avec la chienne. Je vais au moulin, une boîte en plastique dans mon sac à dos. Et je reviens avec des mûres. Tous les matins, avant d’arriver au passage des mûres j’ai peur: et si quelqu’un les avais toutes cueillies?
En ce moment, il y a des mûres tous les soirs au dessert: en coulis avec une chantilly au miel, noyées dans un peu de meringue italienne, mixées avec un yaourt à la grecque… mais hier soir c’était fraises et mûres pompettes et ça me va bien aussi. C’est doux et intense, sucré et légèrement alcoolisé, soupik-mad avec une pointe d’acidité. Et Simple, rapide. C’est vraiment délicieux.
Faites bouillir le rosé et le sucre pendant 5 minutes.
Passez les fruits sous l’eau, équeutez et disposez dans les assiettes avec la menthe ciselée. Versez le sirop bouillant sur les fruits.
Réservez au frais. Servir frais.
Dans les petites recettes toutes simples de l’été, cette année, il y a la mousse de thon dans le citron. C’est tellement simple et tellement bon que j’en ferais bien tous les soirs. Les saveurs sont bien équilibrées, ça se prépare en avance, c’est génial en entrée quand il y a des invités, avec une tranche de pain grillé ou pour un pique-nique au moulin.
Je dis que c’est pour 4 citrons mais avec ces quantités on remplit à l’aise 6 citrons. Mais je compte pour 4 et alors et il en reste un peu pour le lendemain et on sera tout content de ressortir ça du frigo pour commencer le repas.
Couper légèrement la base des citrons pour qu’ils tiennent debout. Couper ensuite le chapeau et vider le citron dans un saladier. Récupérer le jus.
Mixer ensemble tous les ingrédients. Goûter pour voir si on rajoute de l’huile d’olive ou du citron ou ceci ou cela.
Si on est pressé ou fainéant ou trop pauvre pour acheter 4 citrons, on peut oublier les citrons (sauf un, pour le jus…) et servir cette mousse dans un petit verre et voilà.
C’est un gâteau un peu comme un flan. mais pas tout-à-fait. Le titre est un trompeur: ce n’est pas un gâteau pour le jour de Noël, ni même le réveillon, non, pas assez fin. C’est un gâteau qu’on fait sur un coup de tête un après-midi de vacances de Noël, après avoir passé un certain temps affalé dans le canapé à lire A Christmas Carol avec un chat sur les genoux. Un gâteau sympa, qui fera flotter des effluves de potimarron pendant sa cuisson et qui appellera toutes sortes de commentaires de la part de ceux qui le goûteront.
Avec une belle couleur orangée, d’aucuns diraient mordorée.
Râper environ 800g de potimarron (avec la peau) et cuire avec un peu d’eau. Bien égoutter et écraser à la fourchette.
Battre 6 oeufs, 150 de sucre roux, 2 cuillères à soupe de farine de noix de coco et 3/4 de litre de lait entier. Verser ce mélange sur le potimarron.
Beurrer un moule et enfourner à 210° pour environ une heure.
Saupoudrer de noix de coco.
Faire la purée de mûres: Cuire les mûres avec un petit peu d’eau. Quand elles sont molles, les mixer et passer la purée au tamis.
Monter la crème en chantilly et ajouter le sucre glace. Bien ferme la chantilly.
Râper quelques zestes de citron (1/2 c café environ) et presser le jus.
Dans une jatte (j’adore ce mot) mélanger coulis de fruit, zeste, yaourt, sucre et jus de citron
Ajouter la chantilly délicatement.
Laisser au frais quelques heures (la veille c’est très bien aussi)
On ne peut pas passer son année au soleil à manger des aubergines et du basilic. Ca ne sert à rien de chouiner. Cela dit, on ne peut pas non plus se forcer à ADORER les potées hivernales de carottes-navets-poireaux etc. Vous me suivez? D’où le titre qui peut paraître nostalgique: se raccrocher à l’été, mais qui ne l’est pas tant que ça. J’aurais pu mettre: profitez! le slogan devenu culte de feu ma chère grand-mère.
Il s’agirait d’un plat traditionnel italien… ils sont forts en bouffe ces italiens. J’étais tombée sur ce poste le mois dernier et il y avait un feeling tellement bon dans l’article que j’avais mis la recette dans ma pile de recettes à faire. Les recettes empilées, c’est comme les piles de bouquins à lire: leur tour finit (presque toujours) par arriver mais tant que le tour n’est pas venu leur sort reste incertain. Et y’a pas d’ordre établi. Parfois, tout comme il y a des livres malheureux, il y a les recettes malheureuses, qui ne seront jamais testées. On appelle cela les « recettes oubliées ». D’ailleurs c’est peut-être de là que viennent toutes ces « recettes de légumes oubliés », « recettes d’antan », « recettes de grand-mère »… que nenni, je vous les dis: des vieilles recettes qui avaient fini sous la pile, qu’on ressort et à qui on veut donner un peu de cachet! C’est tellement n’importe quoi ce que je raconte aujourd’hui que je vais peut-être bien effacer toutes ces âneries. Et puis non, tant pis. En fait, pour tout avouer, je voulais me mettre au travail ce matin (je devrais y être là, en ce moment) et mon cerveau très procrastinateur est encore à l’oeuvre: allez, écrit sur ton blog, des conneries, encore et encore, mais oui, c’est ça… tout ce qui te passe par la tête…. continue… ah, si tu avais plus de style, toi tu serais la nouvelle Virginia Woolf…Woof woof.
Pour la sauce tomate: 1 tomate, huile d’olive, un peu de piment, un peu d’ail, sel, poivre, et un peu de sucre si les tomates sont fadasses. Dosage des ingrédients à faire au feeling.
Pour la suite: 1 aubergine, une boule de mozza, du parmesan, du basilic
C’est super simple. Tu commences par la sauce tomate. Dans une poêle: tu fais chauffer l’huile d’olive, tu mets l’ail, le piment et la tomate en morceaux, sel poivre. Quand c’est fondu on goûte et on peut rajouter un petit peu de sucre. Mixer la sauce (ou pas).
Je découvre seulement à mon âge que le navet a un potentiel de star. Qu’il peut avoir du charisme. Aux oubliettes le morceau blanc, mou et fadasse, gorgé de liquide, qui tombe dans l’assiette entre une patate et d’une carotte lors d’un pot au feu ou autre plat mijoté dans lequel il occupe un rôle ingrat de figurant.
C’est dans un bouquin de Jamie Oliver que j’ai trouvé cette recette, qui est en train de devenir un classique de l’hiver tellement elle est simple et parfaite.
Un dizaine de petits navets (à voir, selon la taille)(plus c’est petit plus c’est mignon) – une carotte – sel, poivre du moulin, thym – 2 cuillère à soupe de vinaigre de vin – 2 cuillères à soupe d’huile d’olive – 1 noix de beurre.
Peler carotte et navets, couper les carottes en petits tronçons. Faire blanchir ces légumes. Les déposer sur la plaque du four et saupoudrer de sel, poivre, thym. Arroser avec le vinaigre puis l’huile d’olive puis déposer le beurre sur les navets. Cuire à 220° pendant une bonne demi-heure. Quand ils sont dorés, ou un peu marrons chez moi, on les sort et on passe directement à table.
C’est super bon, bien rôti autour et tendre dedans. Comme la cuisson n’est pas uniforme c’est encore mieux: certains sont plus croquants d’autres plus moelleux. Miam, un régal. Il conviendra à tous les publics, mêmes les plus difficiles. A la fin, j’ai envie de dire: ce navet, je le recommande à tout le monde.
Un petit goûter avec son gâteau du placard ou comment improviser avec des vieux bocaux de fruits. Et puis ce nom: « clafoutis »…. qui sonne merveilleusement bien. A lui tout seul, c’est un poème.
Quand c’est les vacances j’adore faire des petits goûters et jouer à la dînette à inventer des mises en scène genre salon de thé, trop mignon. Pendant que le gâteau cuit, je choisis une nappe qui sied à mon humeur, ensuite j’hésite sur la théière puis sur les assiettes à dessert. Est-ce que tout va bien ensemble? N’y a-t-il pas un truc un trop? Est-ce que ça peut être plus joli? Je vois bien que je suis un peu cinglée mais je reste bienveillante envers moi-même. N’y a-t-il pas de bien pires folies? Je suis maladivement accro à la vaisselle et récemment j’ai aussi développé une manie des nappes. les soldes n’ont pas aidé. J’assume et je n’essaie même pas de maîtriser ces penchants. J’accorde vraiment beaucoup d’importance à mon décor quotidien et plus je vieillis, pire c’est. Mon obsession des trucs jolis s’étend à toute la maison et jusque dans les moindre détails. Attention, je ne suis pas en train de dire que chez moi c’est magnifique, je dis juste que je suis dans une quête constante d’un intérieur plus agréable et plus harmonieux et qu’une pareille quête est infinie.
Cette fois c’est B. qui a fait le gâteau. J’ai donc eu encore plus de temps pour hésiter sur les nappes et les assiettes.
Je trouve que les petits goûters sont des moments absolument divins. Un clafoutis pour le goûter c’est parfait, simple, sobre, charmant, économique, assez rapide à faire. En plus, je me répète mais je m’en fiche: le nom fait rêver. J’ai toujours adoré ce nom: clafouti…. et sans le S final, c’est encore mieux.
Clafoutis cerise-mirabelle-cardamome
Deux bocaux de fruits, qui traînaient au fond d’un placard. Un de cerises et un de mirabelles – 4 oeufs – 180 de sucre de canne – 55g maïzena – 30g farine de coco ( ou alors, de la noix de coco en poudre)- 2 gousses de cardamome. – 45cl lait – sel.
Préchauffer le four à 200°. Ouvrir les gousses de cardamome et piler les graines au mortier. Beurrer le moule et le chemiser de sucre roux. Battre les oeufs et le sucre jusqu’à ce qu’ils blanchissent. Ajouter la maïzena, la farine de coco et les graines de cardamome. Verser le lait et une pincée de sel, bien mélanger pour éviter les grumeaux. Verser dans le moule et enfournez pour 40 minutes (moule en céramique).
Bonheur d’un après-midi de mars merveilleusement ensoleillé, où, après s’être joyeusement activé en cuisine pour le déjeuner dominical, on s’active ensuite au jardin pour la première fois de l’année et avec, là aussi, un vif plaisir. Ah! Le pré-printemps! On hésite même à sortir les transats. Et puis on y renonce, il fait encore un peu frais. Mais le tournant est pris et même si le froid revient, plus de retour en arrière possible: les bourgeons sur les arbres ne disparaîtront plus, les oiseaux ne s’arrêteront plus de chanter, les jonquilles ne redescendront plus sous terre. Nous voilà rassurés.
Les épinards sont de mes légumes préférés. En général je les cuisine très simplement: juste « tombés » à la poêle, avec un peu de beurre et/ou huile d’olive et de la fleur de sel et parfois avec du curry, ça va super bien. Il y a aussi une autre façon de faire, que j’adore et qui a l’avantage de dégager une odeur magique pendant la cuisson: les « épinards à l’indienne ».
Cette recette vient de West Chester en Pennsylvanie, où je l’ai apprise de mon ami Rob, américain et fin gourmet. C’est marrant: manger bien au Etats-Unis n’est pas chose facile et pourtant chaque fois que j’ai séjourné dans ce pays, j’ai été très inspirée et je suis revenue avec tout un tas de recettes à refaire chez moi… comme quoi!
320g d’épinards frais (ou surgelés)
2 cuillères à soupe d’huile d’olive.
un 1/2 oignon finement haché
1.5 cuillère à café de gingembre en poudre
1/2 gousse d’ail émincée
du concentré de tomate (un peu au pif) ou une tomate fraîche
2 cuillères à café de coriandre moulue
1 cuillère à café de curry en poudre (garam masala dans la recette initiale)
une pincée de piment rouge (ou pas)
une cuillère à café de sucre en poudre
une belle cuillère de crème fraîche épaisse de qualité.
A la dernière minute (et si on en a), on peut ajouter une petite poignée de kasoori methi (des feuilles de fenugrec séchées), qui va bien avec n’importe quel plat au curry.
Lavez les épinards, coupez les queues et hachez grossièrement au couteau. Dans une poêle faire revenir l’oignon dans l’huile d’olive jusqu’à ce qu’il colore. Ajoutez le gingembre et l’ail et remuez pendant 1-2 minutes. Ajoutez les épinards et cuire 3-4 minutes en les retournant de temps en -temps. Ajoutez le concentré de tomates, laissez cuire encore une ou deux minutes, puis ajoutez coriandre, curry, piment rouge, sel, sucre et crème fraîche. Laissez cuire encore un peu, ajoutez les feuilles de fenugrec, mélangez et servez.
Pour le dip: Ajouter plus de crème fraîche et passer au mixeur, vous obtenez un mélange qui fera un très bon dip pour l’apéro ou pour le premier pique-nique de l’année (Oh, j’ai trop hâte!)
Ces épinards accompagnaient aujourd’hui une entrecôte mais avec du poulet ou du riz c’est super aussi. J’essaierais bien dans une galette de blé noir, ça doit être très chouette.